En course pour les Oscars…
Fleur Pellerin se la joue !
Evanouissant... non ?
Si les comédiens comme Torreton font de la politique, les politiques de leur côté se mettent en scène. Le premier en a remis une couche su Jérôme Cahuzac. On vous avait bien prévenus. Les tireurs mitraillent l’ambulance, ce qui crée un superbe rideau de fumée bien entendue pour ne pas aborder les vraies questions.
Personnellement, peu me chaut qu’un homme (ou une femme) politique ait du patrimoine. Le mépris de l’argent est tel en France que le moindre signe de « richesse » est vu comme une insulte au peuple. Sous la Révolution, on a laissé ce même peuple se déchaîner contre les symboles de l’ancien pouvoir jusqu’à profaner les tombes des rois de France dans la basilique de Saint-Denis. À travail honnête rémunération méritée eu égard à la compétence, à l’expertise ou à la prise de risque ne devrait être critiqué par personne. Il n’y a que les jaloux ou les aigris pour y trouver à redire. Bien sûr l’écart de rémunération entre ceux de la base et du sommet peut être scandaleux aux yeux de certains. Mais le nivellement par le bas préconisé par des bien-pensants serait pire que le mal. Par contre, lutter contre les trafics, les biens mal acquis, le blanchiment d’argent ou l’économie souterraine doit être une priorité de tous les gouvernements.
Bien avant l’adoption d’une loi, encore une, sur la « moralisation de la vie politique » (cherchez l’erreur), de nombreux hommes et femmes politiques comme des membres du gouvernement ont publié la liste de leur patrimoine. La politique est-elle morale ? Lorsqu’un François Hollande stigmatisait les riches, gagnant plus de 4.000 € mensuels, alors que lui et sa compagne d’alors dépassaient ce revenus, pas un « Je n’aime pas les riches » était-ce moral ? Quand il fustigeait la finance, alors que dans son entourage d’autres planquait leurs sous dans les paradis fiscaux, était-ce moral ?
Dans la catégorie « graine de star », la ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique fait son buzz. Invitée à la Boîte à Questions, Fleur Pellerin, la rose du gouvernement a mis en avant ses talents de comédienne. En imitant l’évanouissement de Christine Boutin lors de la manifestation du 24 mars tout d’abord, elle aura oublié l’adage : « Lorsque un lion imite un lion ce n’est pas un lion mais un singe. » En comparant Carla Bruni-Sarkozy à une grue pour la chanson du Pingouin, elle ne lui aura pas fait du pied (de grue bien entendu) mais jouer de la langue de p… car comme chacun sait faire la grue n’est pas flatteur.