La boulette de Chirac…
… Et Cherie qui n’en fait pas des queues de cerise !
Après la faute à Voltaire et la faute à Rousseau, il faudra ajouter la faute à Chirac. En 2005 à Singapour pour l’attribution des JO, Chichi aurait-il fait une boulette ? Il semblerait que Cherie Blair n’ait pas blairé sa boutade sur la cuisine anglaise. D’après Sebastian Coe qui avait assisté à la scène, elle aurait apostrophé le président français sur ses grossièretés.
On dit que l’Angleterre ne brille pas par sa cuisine, mais affirmer lors du G8 même en blaguant à l’oreille de Poutine et de Schroeder que «Vous ne pouvez pas vous fier à un peuple qui cuisine aussi mal que ça. Après la Finlande, c'est le pays qui possède la plus mauvaise nourriture » est une faute de goût.
Trois jours avant Singapour, il n’en suffisait pas moins à Cherie pour torpiller la candidature de Paris par un esclandre tout aussi raffiné. L’histoire ne dit pas qui s’est mis à table pour lâcher le morceau que l’opportuniste first Lady anglaise a su resservir haut et fort à la délégation française.
On appelle cela un service gagnant. Il faut avouer que si la France excelle par sa gastronomie, elle a encore des efforts à faire en matière de pragmatisme. Quant au service à la française, il serait bon de le revoir dans certains établissements comme dans les hautes sphères de l’État.
Londres a eu ses JO, et Paris les yeux pour pleurer sans peler les oignons. Mais, comme on le sait, la vengeance est un plat qui se mange froid.