Année du Serpent…

Et fièvre du cheval

Le Livre de la Jungle (version Disney)

Le 10 février 2013, l’Asie fêtait son entrée dans le nouvel An dit chinois, année du Serpent d’Eau. Après le Dragon, autre reptile du zodiaque associé à la fin du Monde des Mayas, le Serpent devrait nous réserver une année riche en événements. Certes, cela ne nous apprend rien, pas plus que les prédictions des astrologues qui, chaque année, nous livrent leur vision du Monde. On se souvient de 1999 et de la kyrielle de catastrophes qui nous étaient promises, de la chute de la station Mir à la tempête du siècle. On sait aussi qu’il est facile de prédire après coup par un : « Ah ! Je vous l’avais bien dit. »

Laissons les divinations de côté pour vivre au jour le jour, dans la plus parfaite harmonie chacun sa propre vie. Sachons rester sensibles à ceux qui nous entourent, proches ou non. Continuons à bâtir des projets, comme autant de ponts entre nous et les autres. Agissons en parfait équilibre entre le cœur et la raison, sans se laisser aller à l’excès de prudence comme à la fièvre des sentiments.

En parlant de fièvre, pour rester dans l’animalerie, parlons de celle du cheval. Dans ce domaine, c’est le fabricant de surgelés Findus qui a pris un coup de chaud, au pays du cheval roi, à savoir l’Angleterre. Hasard de l’histoire, c’est ces derniers jours que fut confirmée par son ADN l’identité de la dépouille découverte à Leicester comme étant celle de Richard III. Les shakespeariens connaissent la tirade célèbre de ce roi, tirée de la pièce éponyme : « Mon royaume pour un cheval. » Le royaume du cheval n’aura guère apprécié la présence de substances chevalines dans certains plats cuisinés industriels, impliquant des sociétés françaises.

L’affaire ne deviendrait-elle pas internationale avec des connexions aux Pays-Bas, à Chypre et en Roumanie ?

La théorie du complot rejaillirait même. De là à nous faire avaler des couleuvres, et c’est le serpent qui se mord la queue.