On peut être populaire... et pour autant manquer de courage.
Alors que le 19 janvier dernier, on célébrait dans l'oubli le lâche assassinat de Hrant Dink, journaliste turc d'origine arménienne abattu, il y a deux ans, devant les locaux de son journal, Agos, on apprenait qu'un de nos plus célèbres ministres de la Culture depuis André Malraux s'était fendu d'un double mea culpa à Blois sur une question de génocide.
Un génocide, M. Lang, ça ne se dit pas à demi-mot, ni du bout des lèvres.
Un génocide est le pire de tous les crimes.
Le mettre entre guillemets revient à le nier.
Il est vrai qu'en politique le retournement est un Art consommé.
Sans mon respect...
Ni ma cordialité.
Arkantz