Bête et méchante…

Une provocation inutile !

Moi, moche et méchant... Lui croyait pouvoir décrocher la lune !

Quelle que soit l’opinion que l’on peut avoir envers une idée ou une religion, la provocation est toujours l’étincelle qui alimente un incendie.

La susceptibilité humaine exacerbée par une lame de fond de quelques fanatiques peut embraser un pays, une région voire au-delà.

Un film à  « petit budget » soit 5 millions de dollars au demeurant aurait été réalisé par un certain Sam Bacille (on sent déjà le virus dans l’air), qui sous ce pseudonyme (on s’en serait douté) dépeint de façon « offensante » le prophète Mahomet. Déjà, s’attaquer à l’islam de front n’est pas très intelligent, se cacher derrière des identités de façade, s’allouer les services d’un producteur « copte » condamné pour escroquerie, recruter des acteurs qui n’étaient pas au courant du but de la production frise à l’absurdité la plus totale. On se demande ce qu’il y a de vrai là-dedans, d’autant que le réalisateur se prétend israélo-américain (ce qu’il ne serait pas) et que les financiers seraient juifs.

On nage en pleine embrouille et manipulation. De cause à effet, la rue dite « arabe » se déchaîne notamment contre les représentations des États-Unis. Et, sans qu’on ait la preuve d’un lien réel ou supposé, l’ambassadeur américain en Libye, Christopher Stevens et trois autres membres de l'ambassade ont été tués à Benghazi, lors d’une attaque en marge des manifestations, le 12 septembre au soir. Deux navires de guerre américains feraient route vers les côtes libyennes.

En attendant, à qui profite le crime ? Là est la vraie question.

Bien littérairement.