N°6…. Mis en examen
… Et certains voudraient le voir en Prisonnier
Le N°6 ne porte pas chance. Après la rame, la trame se tisse autour d’un autre N°6, l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.
Grâce aux écoutes du majordome de Liliane Bettencourt et aux témoignages de son personnel, Nicolas Sarkozy a été mis en examen par le Gentil juge pour abus de faiblesse sur la femme la plus riche de France. C'est sa fille Françoise Meyers, l'héritière qui avait utilisé cet argument en 2007 contre François-Marie Banier. Faiblesse réelle ou supposée, cela ne fait l'affaire que de la famille qui ne risque pas de se retrouver sur la paille, quoiqu'il arrive. Que dire d'ailleurs d'une fille qui fait espionner sa mère !
La main dans le sac, ou plutôt les enveloppes en main, le candidat Sarkozy aurait ainsi indûment reçu deux fois 400.000 € pour financer sa campagne électorale de 2007. Après les révélations de MAM sur les fausses caméras, la trame se serre autour du 6ème chef de l’exécutif de la 5ème République. D’autres procédures en cours l’impliqueraient selon les médias, les affaires Kadhafi et Karachi. Du KK en perspective. Mais on le sait à trop remuer la merde, les remueurs se font éclabousser aussi.
Nicolas Sarkozy n’a pas que des amis jusque dans son propre camp, et même si à l’UMP, on crie au complot, d’aucuns verraient d’un bon œil la mise hors circuit de l’ancien président.
Rares sont les chefs d’État irréprochables. Et s’ils le sont, leurs amis le sont parfois beaucoup moins. On devrait faire confiance à la Justice, direz-vous. Cette justice a souvent des ratés fort malheureusement. Ne s’acharne-t-elle pas à tort contre des justiciables, alors qu’elle est manipulée et non à son insu. Les exemples ne manquent pas. Et pour des affaires beaucoup plus anodines comme un divorce, des justiciables bénéficiant de relais, de moyens et de temps multiplieront à l’envi des procédures, dénonceront et diffameront la partie adverse parce que, condamnés à leurs torts exclusifs, ils refusent d’appliquer les décisions de justice.
Affairisme, petits arrangements et démocratie font rarement bon ménage, et pourtant ils sont monnaie courante.