Qatar outragé… Qatar humilié… Qatar terrorisé ?

Quand Florian Philippot agace l’émirat

Le Qatar jouerait-il les vierges effarouchées lorsqu’on l’accuse de financer le terrorisme de la Dèche ?

Certes, il serait difficile d’en fournir les preuves mais force est de constater le silence complice de l’émirat et de son grand frère saoudien face au génocide perpétré par les cinglés de l’État islamojavelisé du cerveau.

Il y a 100 ans, les populations arabes s’étaient pourtant honorées d’avoir accueilli et protégé les minorités chrétiennes exterminés par la sauvagerie des hordes ottomanes et de ses sections spéciales d’assassins qui inspirèrent les nazillons hitlériens.

Aujourd’hui, les monarchies du Golfe issues de la dislocation de l’Empire ottoman semblent bien muettes alors qu’une horreur comparable finit d’exterminer les dernières minorités chrétiennes d’Irak et de Syrie, les Yezidis et les Kurdes. Qu’elles se désintéressent du sort des Chiites remonte à la scission des deux courants islamiques, après la mort du Prophète. Mais là encore peut-on tolérer l’intolérable ?

Coupables ou à défaut en parfaite collusion avec la Turquie du parachèvement d’un génocide centenaire, les deux monarchies du Golfe, et notamment le Qatar parait bien chatouilleux quand on met en doute son intégrité. Bien que je sois loin d’être un de ses partisans, je crains que Florian Philippot en fasse peut-être les frais pour avoir titillé l’Émirat sur son honneur, à moins qu'il en profite pour tirer les marrons du feu... ce qui fera dattes !

Toujours est-il que si le Qatar veut de racheter une respectabilité que beaucoup lui contestent, ce n’est pas en achetant des consciences de politiciens ou de journalistes prêts à se prostituer pour son argent, mais en signifiant sa condamnation sans équivoque du soi-disant Califat et des tarés qu’il attire à lui, en arrêtant toute aide financière quelle qu’elle soit et en reconstruisant tout ce que ces lobotomisés de la foi ont détruit dans leur folie meurtrière.

L’Occident n’est pas innocent non plus dans l’affaire. Le match Philippot-Qatar n’est que l’arbre qui cache la forêt des lâchetés collectives.