Ici Radio Berlin…

Les Européistes parlent aux Français

 

« Une belle tête... mais bien vide ! »

Macron ne sera pas le président des Français. Mais le fossoyeur de la France, si nous le laissons faire par ordonnances comme il l'a promis.

François Hollande a divisé la France. Macron nous fait croire qu'il veut rassembler les Français. Pour le moment, il n'a convaincu que les laissés pour compte, les oubliés, les bras cassés et les canards boiteux de la politique pour un pitoyable ravalement.

Si Brecht était vivant, il nous aurait mis en garde contre les faux-semblants. L’image trop évidente de l’intolérance, du racisme et de l’exclusion, collée à celle que certains surnomment « La fille du diable » sert de repoussoir à la promotion de l’autre candidat bien trop lisse voire creux.

Sa jeunesse, son inexpérience et le soutien quasi unanime des médias, des artistes, sportifs et intellectuels en font un président « idéal ». Or la vraie dictature ne serait  pas celle que l’on croit. Elle est plus sournoise et diffuse.

Dans son fil d’information hystérique sur Facebook, Corinne Lepage s’était laissée allée à un parallèle avec l’accession du pouvoir d’Hitler et de son soutien par les banquiers en 1932. Or ce message a bizarrement disparu. On comprend pourquoi, quand on sait que son champion bénéficie de l’appui des banques et des oligarques.

Marine Le Pen sert de repoussoir pour promouvoir une autre dictature, celle de l’argent et du système financier, de l’Euro qui favorise l’Allemagne, du FMI (qui a mis la Grèce en coupe réglée), de l’UE (qui a fait pression sur l’exécutif italien en 2011 pour débarquer Berlusconi), de J-C. Juncker  (« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. » dixit le 29 janvier 2015 à propos de la situation grecque) et in fine de l’Allemagne.

À ce titre, rappelons l’aveu du candidat Macron sur TF1, 27 avril 2017, « Élysée 2017 » à la question de la journaliste Melissa Bell :

Melissa Bell (CNN) : « Vous allez être face à Angela Merkel. La France sera en position de faiblesse. Comment vous allez réussir à vous imposer ? »

Macron : « D’abord je ne suis pas face à Berlin, je suis avec Berlin. Qu’on le veuille ou non. Parce que notre destin est là. Nous avons des différences. Nous aurons des désaccords. Mais je ne vais pas dire aujourd’hui aux Françaises et aux Français que je vais défendre leurs intérêts face à Berlin. Non. »

Si vous aviez encore des doutes, alors restez vigilants, quel que soit le candidat élu.