Untermenschen !
Toutes les mémoires ne se valent pas. Celui qui avait avancé cela pour les cultures s’était vu reprocher le propos. Les crétins décérébrés qui l’affirment constitutionnellement au nom de la liberté d’expression se voient encensés par une classe politique de moineaux écervelés.
A la distribution des cervelles, il devait avoir pas mal d’abonnés absents parmi eux.
Donc, depuis le 28 février 2012, il est constitutionnellement autorisé d’émettre une libre opinion contre certains citoyens français ; il est vrai que, pendant ce joli mois de février à Taxim, ce sont les citoyens turcs partageant la même confession (et leurs coreligionnaires de l’autre côté de la frontière) qu’on traite de « bâtards ».
A quand, ce genre de manifestation libérale en France ?
Être Français de confession arménienne en France, c’est être considéré comme un citoyen de seconde zone. Comme ces Français-là appartiennent à la minorité invisible, si ce n’est que par leur nom imprononçable qu’on puisse les reconnaître, je propose pour les désigner à la vindicte des nervis d’Ankara qu’on leur colle une croix jaune sur la poitrine avec la mention « Arménien ».
Elle devra être portée sur le cœur de façon à ce que le tireur de couteau ou le tueur patenté ne loupe pas sa cible. Parce que si la peine de mort a été abolie pour les criminels en 1981, elle vient d’être rétablie pour les descendants Français des Nansen d’hier.
Qu’importe pour les esprits bien-pensants, ces gens-là sont définitivement des « Untermenschen » !
Arkantz
Février 2012