Le président cherche...
à prendre de la profondeur (à défaut d'en avoir)
James Mason Capitaine Nemo (1954)
Pour aller au fond des choses, le président Hollande a choisi de s’embarquer dans un sous-marin. Rien de tel que la solitude des profondeurs pour mener une introspection des plus profondes.
Alors que sa cote de popularité commence à plonger, François Hollande anticipe en décidant de s’immerger dans les abysses. Loin du tapage parisien et des lazzis qu’a dû encaisser son premier ministre, ce n’est pas seul mais en compagnie d’un équipage rodé à la plongée en profondeur qu’il pourra méditer sur la route qu’il compte suivre.
Nemo bien avant lui avait quitté le pouvoir et les honneurs pour s’isoler dans les fosses sous-marines à bord de son Nautilus jusqu’à ce que des intrus viennent perturber sa quête d’un monde meilleur. Certes, Nemo devenu un anonyme parmi les anonymes s’était fait pirate pour éradiquer de la surface des océans les pollueurs et les profiteurs en tous genres. Il menait à sa façon une croisade sociale. C’était toute proportion gardée un socialiste avant l’heure, un révolutionnaire rouge et un écologiste convaincu. Bref un condensé de François Hollande.
Il finira ses jours sur une île mystérieuse où d’autres intrus viendront le déranger dans sa retraite. Nous ne souhaitons pas à notre président ce genre d’exil. Un certain Napoléon qui fut le premier avait inauguré ce genre d’isolement contraint et forcé. Mais il est vrai que François Hollande n’est pas né dans une île pour finir ses jours en plein milieu des mers.
Il aime on le sait le plancher des milles vaches. Et pour ce qui est des vacheries, il aura tout le loisir de les goûter une fois remonté dans son palais élyséen.
Bien littérairement avec toutes mes excuses à Jules Verne.