La spirale…

De la violence !

M. Ban Ki-moon
« Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes »

Bien que la loi du Talion soit érigée par certains comme une réponse à une agression. La réponse à la violence ne peut être en aucun cas la violence elle-même. Dans nos sociétés où la communication, pardon les outils de communication, envahissent nos existences, l’absence de communication est devenue une banalité. Le tout virtuel nous fait oublier que la communication se joue à deux, face à face, tant avec des mots qu’avec des attitudes, gestes ou postures.

Un simple sourire décoché à un inconnu dans la rue suscite assez souvent un sourire en réponse, signe que l’être humain a besoin du contact de son semblable pour tisser un lien ou, du moins, adoucir son quotidien. Plus rarement, le sourire offert ne déclenche rien, si ce n’est l’indifférence. La méfiance humaine a atteint un tel point que toute marque de compassion passe pour être dérangeante.

La peur de l’autre provoque plus d’incompréhension que de curiosité. Le sentiment de domination qui anime l’animalité humaine prend le pas sur sa nature raisonnée, voire divine.

Aujourd’hui, nul besoin de nouveaux prophètes pour aller à la quête de sa Vérité. Chaque Vérité est unique, elle n’a pas besoin d’embrigadement ni de mots d’ordre pour aller à sa rencontre. Les images de Saints ou du Fils de l’Homme, les représentations humaines de Dieu ou de son messager sont proscrites dans certaines religions. La critique, l’humour ou la caricature embrasent chez certains une animosité qui semble aux regards des autres comme disproportionnée. L’ignorance et la colère facilement exploitées sont hélas source de violences et les dommages que celles-ci provoquent sont malheureusement irréparables.

S’il suffit d’une étincelle pour allumer un feu, le brasier de la violence nécessite beaucoup d’amour et de pardon pour être éteint. Il est dommage que de tous bords des apprentis sorciers continuent de jouer avec des allumettes.

À trop jouer, ils se brûleront tôt ou tard les doigts. Sans rire…

Bien littérairement.