Des empoisonneurs…
Aux diffamateurs !
2 poids... 2 mesures... a-t-on encore confiance ?
Après Fabius, Dufoix et Hervé, le désormais célèbre trio des empoisonneurs du sang, c’est au tour de Martine Aubry d’être entendue en tant que membre du comité permanent de l’amiante de 1984 à 1987 par la justice pour homicide involontaire.
Des milliers de transfusés entre 1984 et 1985 ont vu leur destin basculer qui par le virus HIV et le non moins mortel virus de l’hépatite C. Pour les familles de ces victimes la condamnation de quelques lampistes ne saurait exonérer la responsabilité des ministres alors en exercice qu’une juridiction spéciale, la haute cour de justice a opportunément blanchis. Les loups ne se mangent pas entre eux, cela est bien connu. 3 000 personnes meurent chaque année en France d’un cancer directement imputable à l’amiante.
Lorsque Martine Aubry était directrice des relations du travail (DRT) du ministère du Travail, elle siégeait au comité permanent de l’amiante. Selon l’association des victimes, l’ANDEVA, cette institution aurait tenté de faire ralentir l’interdiction de l’amiante. Cela rappelle étrangement le scenario des tests sanguins.
Aurait-on pu éviter des morts, là est la question.
À ces affaires empoisonnantes pour le PS répondent des dossiers diffamants pour la droite. Ainsi, Henri Gaino serait mis en examen pour des propos sur DSK dans son « implication » dans l’affaire du Clarton de Lille et son aventure du Sofitel de New-York. Quant à Rama Yade, elle a été condamnée à 2000 € pour diffamation sur son blog à l’encontre du maire socialiste de Colombes. Elle aurait effet laisser entendre que des «agents municipaux» auraient été contraints d'exercer sur elle «une surveillance politique», tout en accusant ses «concurrents» d'utiliser «des moyens illégaux» pour la «fliquer» durant la pré-campagne des législatives.
Une chose est sûre, en France, la diffamation ne paie pas même si elle ne tue pas. Par contre, l’homicide involontaire de milliers de victimes reste impuni. Cherchez l’erreur !