Taillables et corvéables… à merci
Non… Merci !
Si j'avais un marteau ? Di Caprio dans Django Unchained
Ou la Titanesque provocation de « My Taylor is rich »
PDG de Titan, Maurice M. Taylor Junior aime tailler des costards. Dans une lettre en anglais datée du 8 février 2013, il écrivait que : « Les salariés français touchent des salaires élevés mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures. »
Les salariés en question sont ceux de Goodyear d’Amiens-Nord, pour qui ce n’est pas une Bonne Année.
Il ne parait pas étonnant dans ce cas que notre brave tailleur aime les bonnes coupes, en ne voulant pas s’embarrasser de « soi-disant » ouvriers. Il est vrai qu’en Inde ou en Chine, les ouvriers la ferment, tout en travaillant en 24/7 pour des salaires de misère. On les attacherait avec une chaîne à leur poste de travail que ça ne gênerait pas ces sinistres dirigeants, qui n’ont jamais dû mettre les mains dans le cambouis.
Certes, la France est un pays de râleurs. Certes, les syndicats nous enquiquinent souvent. Certes, l’administration paperassière décourage les bonnes volontés entrepreneuriales. Certes, nos politiciens ne comprennent plus rien à la société réelle. Certes, le travail est méprisé par nos élites, et notamment le travail manuel. Mais l’insulte d’où qu’elle vienne n’a que rarement servi ses auteurs. En tant que libéral au sens noble du terme, on ne peut que s’insurger contre ces « soi-disant » néo-libéraux, héritiers des esclavagistes.
J’en reprendrai bien un pneu. Pas vous ?