Odessa… Indécence de l’im-Monde
Les loups se repaissent sur le dos des peuples
Le destin de l’Ukraine est de disparaitre tôt ou tard. De toute façon, est-ce que l’Ukraine a réellement existé en tant qu’État ? Après une brève période d’Indépendance entre 1917 et 1920, c’est sous le statut de République Socialiste qu’elle a rejoint la « famille » soviétique. En 1954, le généreux Nikita lui offre la Crimée, en réparation des crimes de Staline. Et avec la chute de l’URSS en 1991, l’Ukraine retrouve une « vraie » indépendance.
Comme le Kossovo arraché à la Serbie par l’intervention de l’Otan alors qu’il était le berceau historique des Serbes, l’État de Kiev est à l’origine de la création de la Russie qui s’est soulevée contre des Tatars.
L’histoire de la Russie est intimement liée à celle de l’Ukraine. On ne peut effacer l’histoire. On peut toujours la réécrire, cela ne changera rien au passé. La mémoire est ce qu’il y a de plus artificiel. On se crée sa mémoire tout autant qu’elle semble constituer le socle de notre propre présent.
Les effaceurs de mémoires que sont les grands argentiers de ce monde se moquent bien des histoires humaines comme des souffrances passées. Ils sont prêts à rouvrir des plaies et à s’allier au serpent pour arriver à leurs fins. S’acoquiner avec des nazis de la pire espèce ne leur fait pas peur tant que ceux-ci leur garantissent des profits substantiels.
Avec une presse à leurs bottes aussi puante que la propagande d’un Goebbels, il devient écœurant de se référer à des médias inféodés à la pensée unique de ces faiseurs d’argent. On comprend d’autant mieux pourquoi Internet est aussi redouté par cette engeance sans visage que fustigeait le candidat Hollande. Où sont aujourd’hui ses bonnes intentions comme ses promesses de combattre cette hydre épouvantable qui joue à pile ou face la vie des plus humbles comme le destin des peuples ? Lorsqu’on pointe du doigt les génocidaires, n’oublions pas que derrière le glaive du bourreau, le tortionnaire à la solde de la dictature, le directeur du camp de concentration se profilent des intérêts économiques pour lesquels ni les droits de l’Homme ni la Liberté ne représentent des valeurs, du moins pas de leur monde.