Adieu Barack…

…Au bas mot

Entre Bouche et Trompe, il aura vraiment cassé la Baraque. « Yes we did » sera le mot de la fin d’un « Yes we can » en prologue de son premier mandat. Mais Barack Obama aura trompé tout le monde, usurpant un prix Nobel de la Paix qu’il ne méritait pas.

La relance de l’économie américaine est en trompe-l’œil. Les États-Unis sont en récession. C’est ce qui les rend agressifs dans leur politique étrangère, fustigeant la Russie, l’Iran ou la Chine comme autant d’ennemis potentiels de leur grandeur perdue. 

La politique de la canonnière initiée par Jefferson en Méditerranée dès 1812 se poursuivra tant que les États-Unis auront suffisamment d’argent (financé par leur dette abyssale) et des alliés-liges comme autant de colonies dociles, prêts à leur ouvrir des bases militaires sur leurs territoires.

En s’appuyant sur le plus grand réseau de propagande jamais utilisé depuis la guerre froide, les États-Unis continueront à essayer de gagner les esprits à leur cause, en se servant de politiciens sans scrupules ou de pseudo-intellectuels comme relais de leur message messianique, mâtiné d’humanisme, de démocratie et de droits de l’Homme. Le seul droit qu’ils reconnaissent est celui de se plier à leur façon de vivre en méconnaissant le droit à la différence ou à la libre pensée.

Après avoir mis en charpie le Moyen-Orient, dynamité les Balkans, attiré l’Ukraine dans le piège de la fascination européiste et fascisante, diabolisé la Russie et ses dirigeants, encerclé la Chine, les États-Unis voudraient nous faire croire qu’ils sont les victimes d’un terrorisme islamiste dont ils sont en réalité les créateurs et les parrains.

Obama n’aura été que le Terminator des actions de Bill Clinton à George W. Bush, les deux précédents casseurs patentés du système militaro-industriel que dénonçait Eisenhower dans son discours d’adieu. Obama n’aura pas eu ce courage. Killary ne lui succédera pas. Malheureusement, pensent certains qui rêvaient de voir une femme accéder à la fonction suprême. Mais être une femme, était-ce un argument de fiabilité. Surtout, cette femme-là. Les Américains par le système des Grands Électeurs ont choisi Donald Trump.

Obama lui a déjà savonné la planche en mettant en doute la régularité de son élection, obtenue grâce au piratage informatique orchestré par la Russie de Poutine. L’information ne sera jamais vérifiable, mais la rumeur laissera des traces. Même les correspondants de presse français à l’instar de Jacques Cardoze (honte à lui) y vont de leur jolie formule : « Donald Trump ne sera pas le petit soldat de Poutine. » Quel mépris pour ces deux dirigeants !

L’histoire ne devrait pas retenir des Clinton ou Bush. Pourquoi leur faire autant d’honneur. L’honneur, cela se mérite.

Obama aura été le premier président noir. Un premier pas... mais pas suffisant.