Du beau, du bon, du bonnet

Les rouges passent au vert

Rien ne va plus à la tête. Celle de l'État est en passe de la perdre. Sondages calamiteux et jacquerie fiscale, la contestation gagne du terrain. Le ras-le-bol de la France qui se lève tôt serait-il en marche ?

Les pigeons ne veulent plus être les dindons de la farce fiscale. Incapable de réformer les institutions et de réduire les dépenses publiques, nos têtes pensantes se tournent vers l'impôt. Taxes ici, TVA par-là tout est bon pour renflouer les caisses.

Savoir faire des économies nécessiterait de réduire des charges. Les socialistes agiteront l'épouvantail de l'éducation nationale et de la santé publique, alors que les efforts sont à faire ailleurs. Le défi est de ne pas heurter son propre électorat que le pays s'enfonce dans la récession.

Plus on étranglera la France laborieuse et productive, plus on ira dans le mur.

Les actions désespérées de quelques-uns, bien que désapprouvées par le plus grand nombre sont le signal d'alarme que seuls les sourds refusent d'entendre. Avec son bonnet rouge, le commandant Cousteau voulait alerter la planète. Avec leurs bonnets rouges, les Bretons nous alertent-ils contre ceux qui veulent couler le bateau France ou sont-ils ces flibustiers que dénonce une classe politique de privilégiés.

Pour ces derniers tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.