Hollande…
L’emploi en ligne de mire
Emploi d’avenir ou contrat de génération, les politiques passent mais les formules marketing restent. On se souvient des TUC de Raymond Barre ou du plan emplois-jeunes de Lionel Jospin.
Il faudrait expliquer au politique que l’important n’est pas la formule du moment, si on ne se penche pas sur la situation des entreprises. L’économie française repose essentiellement sur ses petites et moyennes entreprises et son artisanat. Les sociétés du CAC 40 ne sont que la partie émergée d’un iceberg qui sert de défouloir aux gauchistes de tous poils.
Un patron de PME-PMI n’a rien à envier à un fonctionnaire d’État, la sécurité en moins et les nuits blanches en plus.
Mais pour les idiots qui nous gouvernent, surtout gauchisants, le patron est l’homme à abattre.
Il faudrait pourtant que ces idiots magnifiques comprennent que sans les entreprises, il n’y a pas d’emplois qui tiennent. Sans une nécessaire souplesse législative et réglementaire, une facilité d’embauche comme de licenciement notamment administrative, une prise de conscience de l’évolution de l’économie et des technologies, une réelle formation continue pour tous les salariés, le recours à des formateurs expérimentés plus pédagogues que diplômés ou certifiés, on pourra vraiment envisager une politique pérenne de l’emploi.
Malheureusement, tant que les mentalités de nos dirigeants même de certaines entreprises ou de nos cadres ne s’adapteront pas à ces réalités, tant que le titre primera sur l’expérience, tant que la défiance ne cédera pas à la confiance, alors le marché de l’emploi végétera.
L’exemple venant d’en haut, il est fort à craindre qu’on ait à attendre jusqu’aux calendes grecques.