La Suisse lave… toujours plus blanc
Mais elle a vendu son âme pour l’or noir !
Lors de la séance du Conseil national, le 17 septembre 2012, le conseiller fédéral Didier Burkhalter, Chef du Département fédéral des affaires étrangères a eu une réponse on ne peut plus floue à la question déposé cinq jours plus tôt par le parlementaire suisse Ueli Leuenberger concernant Ramil Safarov, le boucher de Budapest.
Bien qu’il ait proposé une mission de bons offices entre l’Arménie, le Hongrie et l’Azerbaïdjan, la Confédération Helvétique par l’intermédiaire d’un des membres de son Conseil fédéral ne se mouille pas. N’est-elle pas étonnante cette Suisse qui d’un côté organise un referendum pour l’interdiction d’édifier des minarets et d’un autre se laisse acheter par l’Azerbaïdjan. Sous la marque Socar, la séduisante dictature transcaucasienne rachète des stations Esso sur le territoire helvétique. Elle multiplie les campagnes de propagande pour attirer l’investisseur comme le touriste, en omettant de dire qu’à l’image de sa cousine germaine turque elle s’est inventé une histoire sur les ruines de celle des autres.
Aliev peut remercier Allah. Très miséricordieux, Allah a bien fait les choses. Il a donné à son pays, et à beaucoup de pays frères musulman, le pétrole. L’or noir est vital pour beaucoup. Et lorsqu’il est vital d’acheter ou d’obtenir, on ne regarde ni à la dépense ni à la conscience. Ainsi, dans des palaces parisiens, des potentats du Golfe peuvent exploiter et maltraiter non comme des humains mais comme des objets leur appartenant leur domesticité. Celles ou ceux qui le dénonceront auront sans doute la reconnaissance de l’Humanité, tout en essuyant les critiques de leur direction.
Le temps joue pourtant contre ceux qui croient détenir le monde pour quelques barils. Lorsque la source sera tarie, il ne leur restera que les larmes.
Bien littérairement.