Un Harlem
Nommé Désir
Un classique de Kazan
C’est à Toulouse que la Dame des 35 heures a sonné celle de sa retraite (de la tête du PS). Car il est fort à parier qu’elle fera encore parler d’elle. Dans la ville rose, le PS jouait à vaincre plutôt qu’à too loose. Il fallait montrer la cohésion du groupe et surtout afficher un soutien sans faille à l’équipe gouvernementale.
D’ailleurs, ils étaient tous là, ceux de « Porto-Rico et de Cuba, les maquereaux de Harlem, les revendeurs de coke ou de coca » dixit Bernard. Avec l’intronisation d’un pote nommé Désir, il fallait un final de gala, plus de shoots dans la salle que de salles de shoot.
Et dans le rôle de la vedette américaine, notre sinistre premier, l’agaçant agacé était venu se faire acclamer, méchamment pris à parti par les vilains colombiens de l’UMP. Une sorte de LOTO satisfaction !
Neuilly soit qui mal y pense, c’est vers Fillon que les banderilles les plus acérées furent lancées. Personne n’a prétendu qu’en 100 jours la France attendait des miracles. Mais elle attend toujours un cap, un fil conducteur, une motivation, une stimulation, un rêve commun.
Au lieu de cela, nos petits fonctionnaires besogneux à l’esprit étriqué ne font que matraquer. Aux économies nécessaires, ils recherchent plus à colmater en aggravant les déficits qu’à mobiliser pour générer des recettes productives.
Il est à craindre que le formatage de l’ENA pour certains d’entre eux ait été pris à l’envers. ANE qui peut…