Brésil humilié, Brésil outragé…
Mais Brésil libéré de tout espoir d’une 6ème étoile
Goldman Sachs s’est bien planté. La pieuvre financière prédisait une finale footballistique entre le Brésil et l’Argentine. Pour le Brésil, rien ne va plus… les jeux sont faits. La Mannschaft a réglé la question par un 7-1. Pas de quoi pavoiser pour l’équipe allemande car à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. La Seleção était bien transparente sur le terrain.
L’équipe de France peut avoir des regrets. Les Allemands étaient à sa portée. Mais en sport comme dans la vie, il faut y croire. La foi, il n’y a que ça qui marche avec du travail et de la chance bien entendu.
L’Argentine sera-t-elle au rendez-vous, histoire de ne pas ridiculiser Goldman Sachs et sa boule de cristal ? Rien n’est moins sûr. De toute façon, la méthodologie bancaire a failli. Tant que ce n’est que pour le football, le mal est moindre. Mais s’agissant de choix financiers, on peut craindre le pire.
Pas étonnant qu’avec de pareils prédicateurs, incapables de faire un juste pronostic, le monde aille de travers. La danger est que ce sont ces gens-là qui pèsent sur la vie de millions d’individus, faisant et défaisant les gouvernements, déséquilibrant les économies locales, imposant des normes et des règles sans tenir compte des particularismes locaux, détournant à leur profit et à celui de leurs amis les richesses qui ne leur appartiennent pas.
Et pendant ce temps-là, un ministre français parle de la bonne finance comme on parlerait de malbouffe et de gastronomie. La finance devrait rester à sa place, et le monde s’en portera mieux.