Suicide programmée de l’Europe…
Avec l’UE comme arme fatale
Darth Vader... Prince noir du côté sombre de la Force ou lorsque l'amour conduit à la haine
Le rêve européen n’est plus. Le rêve américain non plus. Pour les naïfs qui croient encore au mirage de la liberté outre-Atlantique, réveillez-vous. Les États-Unis s’agitent dans leur torpeur du terrorisme et de la faillite d’un système dont ils n’ont vu qu’une infime partie.
Les États-Unis sont un grand pays. Mais la politique américaine est plus que jamais suicidaire et elle précipite dans son sillage mortifère ses alliés notamment européens.
Le monde a tout à gagner d’une coopération internationale qui verrait les dirigeants s’entendre sur les grandes orientations humaines et environnementales. Au lieu de cela, on laisse la toute-puissance militaro-industrielle infléchir des politiques, exacerber les haines, susciter des guerres et alimenter des conflits pour le seul bénéfice de quelques-uns agissant sous couvert.
Loin de moi l’idée de dénoncer un complot. Le président Eisenhower l’avait déjà pressenti en son temps. Il ne faisait qu’affirmer la vanité si ce n’est la vacuité de l’exercice présidentiel entièrement inféodé à des intérêts ni nationaux ni patriotiques mais gangrénés par l’argent et l’avidité du gain.
La crise ukrainienne n’est que le révélateur de ces agissements. Et la montée des extrémismes mâtinés de religion pour masque n’en sont que les succédanées. Le monde s’est débarrassé, officiellement s’entend, de la peste brune que d’aucuns craignent en Occident lorsque, à l’occasion des consultations électorales, les partis extrémistes de droite émergent. Mais ce sont les mêmes qui encouragent ses mouvements de haine tant redoutés dans les anciens pays du bloc de l’Est. Ce qui est intolérable en France ou au sein de l’UE devient fréquentable en Ukraine ou ailleurs. N’a-t-on pas atteint le point ultime de l’hypocrisie ? Plutôt Hitler que Blum, le slogan n’est pas mort !
Les médias occidentaux jouent leur rôle de petits télégraphistes propagandistes de la pensée unique dans cette affaire, en pointant du doigt la Russie (même à l’occasion du Mondial) qui, même si elle n’est pas irréprochable, risque de devenir l’épine dans le pied de l’Occident. Et pendant ce temps Washington place ses hommes-lige aux commandes, des gentils seigneurs de la guerre qui tôt ou tard s’entretueront comme ils le font en Irak ou en Afghanistan, les derniers terrains de jeu de l’interventionnisme américain. Cette nécessité de mettre un visage sur sa propre peur et d’utiliser la machine hollywoodienne pour défendre sa croisade messianique fait partie d’une stratégie pour endormir les peuples. On ne peut gouverner les hommes qu’en entretenant en eux la crainte et la terreur, tout autant celle de la mort inéluctable pour tous que la perte de leur confort.
Faut-il encore comprendre que sur Terre plus nombreux sont ceux pour qui le confort n’est pas de posséder du hi-Tech, ni une voiture, ni une maison, ni de se gaver de nourriture mais tout simplement de vivre dans la dignité. Et dire qu’on en a oublié la parabole de la paille et de la poutre.