La progression vers l’abime…

Par  l’inexorable robotisation de nos sociétés

Image du film i-Robot d'Alex Proyas avec Will Smith

L’évolution technologique ne s’arrête pas. Certains s’en réjouissent à raison, en pensant aux royalties qu’ils en tireront s’ils en sont les inventeurs ou aux profits qu’ils engrangeront en tant qu’investisseurs. Ils auront usé de tous les rouages du marketing pour sensibiliser le plus grand nombre aux vertus du progrès, en commençant par les plus jeunes, cible majeure des professionnels de la vente.

Rares seront ceux qui actionneront la sonnette d’alarme. On les traitera de passéistes, de « has been », de rétrogrades ou de peureux. Entre les mains des financiers, les médias mainstream se chargeront d’enfoncer le clou, en stigmatisant ces déviants, ces rebelles au progrès présenté comme la panacée du bonheur universel. Pourtant, une voix dans le désert de la Conscience pourrait être le catalyseur salutaire face à la catastrophe humaine que nous préparent les chercheurs dans leurs laboratoires, notamment ceux qui s’intéressent à l’intelligence artificielle, à la robotisation et aux nanotechnologies.

Cela fait un sacré package !

Le problème n’est pas que le progrès soit néfaste en soi, mais c’est plutôt son utilisation qui peut être fatale pour l’Humanité. L’Homme reste cet inconnu que le Terrien refuse ne connaître ou de reconnaître comme s’il avait honte de lui-même.

Au lieu de comprendre son propre mystère, il s’est laissé guider par les religions et leurs prédicateurs, alors qu’il lui aurait suffi de développer naturellement sa foi en allant à la recherche de sa Conscience afin d’y puiser la Force de devenir encore meilleur en humanité.

Il s’est ensuite laissé séduire par la réussite matérielle et l’argent, oubliant que cela générait de la misère ailleurs. Mais cet ailleurs était loin de ses yeux, à moins qu’il ne refusât de le voir.

Enfin, on lui a fait croire au progrès technologique comme la solution à tous ses problèmes. L’homme est alors devenu un consommateur de progrès, renonçant petit à petit au travail et à l’effort, du moins pour son propre confort. Ce progrès a toujours un prix, un revers de la médaille. Plus on s’y engage, plus on se confronte à de nouveaux dangers, plus on développe de la misère par la quête de ressources nécessaires, facteur de guerre et de désolation, loin de ses foyers ou dans son voisinage immédiat.

L’intelligence artificielle que nous concoctent les « génies » de la Silicon (Silly Con) Valley présagent peu d’avenirs radieux mais une marche inexorable vers l’abime pour l’Humanité. Il suffit d’assister aux ravages d’un simple jeu de « Pokemon Go » pour mesurer le degré de robotisation des esprits de nos contemporains pour ne pas craindre qu’en donnant plus de pouvoir aux robots l’Humanité sombre dans l’indolence et l’oisiveté.

Golem ou Frankenstein, les créatures des apprentis-sorciers se sont retournées contre leurs géniteurs comme autant de Daech et d’Al-Qaïda, instrument de terreur et générateurs de peur collective.

Si nous ne faisons rien, demain l’intelligence artificielle décidera de notre sort. Déjà, l’intelligence a montré ses limites dans le domaine de la Conscience tout en dépassant sans cesse celles dans l’horreur et l’abjection. Serait-ce pire avec les robots, maîtres de notre destin ? À moins que ce ne soient, dès à présent, des robots qui nous mènent… par le bout du nez.

Robots et recruteurs : que nous réserve le futur ?

Ils sont les chouchous des GAFA de la Silicon Valley... Crées il y a déjà une trentaine d'années, les robots s'apprêtent à envahir la sphère des ressources humaines. Majoritairement conversationnels, ces " bots " dotés d'une intelligence artificielle devraient s'imposer comme des assistants personnels capables de prendre le relai des professionnels RH sur des tâches à faible valeur ajoutée.

http://exclusiverh.com

Comments

[arkantz]

Doit-on refuser le progrès ou le maitriser ?